1 - L'HOMME
Si l’on en croit “La Genèse”, Yahveh n’a pas conçu ni le Juif ni l’arabe, ni le noir ni le blanc, mais l’Homme tout simplement. Dommage que l’évolution ait gâché la simplicité de ce plan : que de désastres évités !
1. 26 Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
Ceci devrait être lu par tous les animalistes tant soit peu croyants...
Mais une autre version (déjà !) de la Genèse, donne quelques précisions techniques :
2.7 L'Eternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant.
......
2.22 L'Eternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme.
Dieu s’est donc ravisé, et a créé la Femme, accessoirement (;-)
On se demande bien pourquoi, d’ailleurs ? Sinon pour introduire le ferment de toutes les misères du monde... Il aurait pu, pendant qu’il y était, créer plutôt un hermaphrodite reproductible. Cela nous aurait évité bien des soucis.
Mais à ce que je vois, la société “occidentale” est en train de remédier à cette erreur : les enfants ont le droit maintenant de changer de sexe, en attendant que celui-ci soit supprimé.
Rimbaud Le Voyant nous l’avait bien dit : « Je est un Autre ».
Dans la “symbolique de la côte”, OSTY voit « le lien étroit qui unit l’homme et la femme dans une égalité de nature. » Il fait d’ailleurs justement remarquer que le texte dit:
« Yahvé Dieu bâtit en femme la côte qu’il avait prise de l’homme »
(Segond traduit par :
« L'Eternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme,
“bâtit” ou “forma de” et non : “créa”. La nuance est d’importance... car s’il y a “égalité de nature”, la dépendance est bien marquée par les mots “bâtit” ou “forma de” : la femme n’est pas directement une création de Dieu, mais un sous-produit de l’homme. Aïe aïe aïe !
Mais Mahomet, plus tard, n’y verra pas d’objection.